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Vacciner pour soulager les soignants, et les français

Postée le 26/04/2021

Alors que la vaccination fait des progrès, de nouveaux variants se multiplient partout dans le monde et près du territoire français. Les soignants sont pris dans l’étau des contaminations et du manque de places au sein des structures hospitalières. 

Un pic épidémique difficile à passer, et des variants qui se rapprochent

Selon France Info, l’Inde s'enfonce toujours davantage dans la crise sanitaire avec au total 16,5 millions de personnes atteintes du coronavirus dans le pays. Le 24 avril la Suisse recensait un premier cas lié au variant identifié en Inde, après une apparition en Belgique également. D’autres variants avaient déjà été identifiés sur le territoire français, mais celui-ci serait plus contagieux, plus difficile à repérer et surtout potentiellement résistant au vaccin.

En France, la fin du confinement approche. Si certains professionnels, les commerçants et restaurateurs par exemple, l’attendent avec impatience, les professionnels soignants alertent sur le risque énorme pour la santé des français et le système de santé.

Le professeur Gilles Pialloux chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris, dénonce une décision politique : "le pic de la troisième vague, le Premier ministre dit qu'elle est derrière nous, mais je ne prends qu'un exemple : en Ile-de-France, 1 720 patients sont en réanimation et le chiffre est totalement stable depuis le 11 avril. (...) Notre organisation ne tient que sur des transferts, que sur du bricolage avec les lits."

Vacciner le plus vite possible

Dans ce contexte, vacciner autant que possible la population devient vite le seul ressort pour la protéger et soulager les soignants et le système de santé. Éviter des mesures très restrictives, c’est également éviter deux autres crises plus lentes à venir : celle de la santé mentale de la population, des jeunes notamment, et la mort d’énormément d’activités économiques et culturelles. 

Plus de 70% des soignants sont déjà vaccinés, et pour les français, les possibilités selon les âges et les co-morbidités s’étendent petit à petit. À partir du 15 mai, selon le gouvernement, tous les plus de 50 ans sans condition pourront se faire vacciner. Selon Our World Data, au 23 avril 2021, 20% de la population française avait déjà reçu une première dose, et 7,8% étaient complètement vaccinés. Dans les grandes villes de France, de grands lieux publics sont devenus des vaccinodromes : le stade Vélodrome à Marseille, le Groupama Stadium à Lyon, le Stade de France à Saint-Denis, et à Lille le Zénith. 

Le 22 mars, le gouvernement avait annoncé la volonté d’ouvrir un à deux vaccinodromes par département (100 à 200 au total), en concertation avec les autorités locales, afin de pratiquer 1 000 à 2000 injections quotidiennes par structure. Cette course contre la montre est donc bien lancée, afin de sortir de l’impasse de la crise sanitaire, économique et sociale.

 

Claire Bléhaut

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Sources : 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-de...

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-ce...

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/c...