Maladie d’Alzheimer, les médicaments en question

Un communiqué du 1er juin dernier de la Direction générale de la santé et de la Direction de la Sécurité sociale [1] indique que l’intérêt thérapeutique des médicaments de la maladie d’Alzheimer n’est pas suffisant pour justifier leur prise en charge par l’Assurance maladie.

La Commission de la transparence, composée d’experts indépendants de la Haute Autorité de santé (HAS), a récemment réévalué le service médical rendu par ces médicaments. À partir de l’ensemble des données médicales et scientifiques disponibles, elle a mis en évidence que leur efficacité était faible et que les effets indésirables digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques pouvaient être graves et nécessiter l’interruption définitive du traitement (jusqu’à 30 % d’arrêt dans les études cliniques).

Les soins, dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, reposent avant tout sur une prise en charge pluridisciplinaire adaptée.

La HAS a émis des recommandations pour que le parcours de soins de tous les patients soit personnalisé, à chaque étape de leur maladie. Grâce à l’action coordonnée des professionnels de santé, l’objectif est de maintenir la plus grande autonomie possible des patients [1]. Ainsi, le ministère des Solidarités et de la Santé a publié un arrêté qui précise que, depuis le 1er août 2018, l’achat des médicaments de la maladie d’Alzheimer ne fait plus l’objet d’un remboursement par l’assurance maladie. [2]

Nathalie DEBERTRAND

[1] http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse... [2]

https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?cidTexte=JORFTEXT000036970192

source : http://www.em-consulte.com/revue/SGER/presentation/soins-gerontologie