Césarienne et position d’accouchement, deux projets menés par des sages-femmes
Comme chaque année, la Fondation Mustela a attribué, fin 2017, un Prix de maïeutique (dotation de 10 000 €) visant à financer deux projets de recherche initiés par des sages-femmes dans le cadre d’une formation universitaire (master, thèse, ou recherche post-doctorale), sur le thème de la maïeutique.
Le Prix a été remis à Clémence Schantz, sage-femme, docteur en sociologie et chercheur au Centre population et développement (Ceped), unité mixte université Paris-Descartes/IRD, qui souhaite identifier les facteurs ayant favorisé l’augmentation du taux de césarienne depuis les années 1980 à travers son projet “Comprendre la pratique de la césarienne en France à travers ses déterminants sociodémographiques”. Le Prix de maïeutique 2017 a également récompensé Géraldine Meunier qui, dans le cadre de son Master 2 de santé publique à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), travaille sur la “Position maternelle à l’accouchement : déterminants et impact sur les issues périnatales à partir de données de l’enquête nationale périnatale 2016” avec l’objectif de pallier le manque de données sur les conséquences de la position d’accouchement sur le devenir maternel et néonatal. La remise du Prix s’est déroulée le 23 novembre à Paris, en présence d’une centaine de professionnels de santé de l’enfance. La Fondation Mustela remettait, à cette même occasion, trois bourses de recherche, un Prix de recherche action et un Prix de pédiatrie sociale.
Auteur : Elisa Derrien