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Adapter le numerus clausus médical et pharmaceutique

Postée le 19/05/2021

La démographie des professions médicales et pharmaceutiques est un enjeu central des politiques d’organisation de l’offre de soins. À court terme, l’organisation des soins doit tenir compte de la démographie des professions. À plus long terme, les capacités de formation sont un levier majeur des politiques d’offre de soins. Néanmoins, ce levier ne peut affecter la situation démographique qu’avec un délai équivalent à la durée des études concernées.

Depuis les années 1970, les capacités de formation pour les professions médicales et pharmaceutiques ont progressivement été constituées en outil de politique publique par l’établissement du numerus clausus, fixé annuellement par décret ministériel. La réforme des études de santé portée par la loi Organisation et transformation du système de santé de 2019 met fin à ce dispositif, dont la dernière occurrence concerne la rentrée 2020.

Ainsi, le numerus apertusa pour ambition de proposer des flux d’entrée aux études de santé de façon plus flexible et plus concertée, avec un objectif de réponse aux besoins de santé des territoires. Il est dorénavant fixé dans le cadre d’une conférence nationale.

 

Nathalie Debertrand

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Pour en savoir plus :https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/les-dossiers-de-la-....